
Le 8 août prochain, la Société Générale Afrique centrale et de l’Est (SGACE) tiendra sa dernière assemblée générale, marquant la fin d’une époque pour le groupe bancaire français sur le continent.
Née en 2018 avec un capital de 152 440 euros, la SGACE était l’un des trois piliers africains du groupe Société générale, aux côtés des pôles ouest-africain et méditerranéen.
Sous la houlette de Marème Mbaye Ndiaye, cette entité supervisait un territoire allant du Cameroun au Mozambique ; entité qui a perdu de son importance à cause des réalités économiques dont font face ces pays.
Les franchises du Tchad et du Congo ont déjà trouvé de nouveaux propriétaires.
Même le Cameroun, pourtant un des sièges privilégiés de la Société Générale dans la région, pourrait bientôt passer sous une nouvelle bannière.
Ce retrait graduel du géant français ouvre la voie à une reconfiguration du paysage bancaire en Afrique centrale et de l’Est.
Alors que certains y verront la fin d’une époque, d’autres identifieront de nouvelles opportunités pour les acteurs locaux et régionaux.









