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CENTRAFRIQUE – POLITIQUE : Ce que le président Touadera a dit à la presse

Date de publication : août 4, 2024
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Peu habitué à l’exercice, le président centrafricain a rencontré des journalistes de la presse nationale et internationale le vendredi 2 août. Une rencontre aux résultats mitigés.

 

C’est un président serein et détendu qui s’est adressé à la presse ce matin à Bangui, après avoir reçu la veille toutes les questions que devaient poser les journalistes sélectionnés.

 

Il s’est félicité des discussions fructueuses avec le Fonds Monétaire International et la Banque mondiale, de la levée de l’embargo sur les armes qui pesait sur le pays, et il a rassuré quant à la tenue des élections locales prévues pour le mois d’octobre prochain.

 

« Aujourd’hui, je suis heureux de constater que cette mesure a été complètement levée et qu’il n’y a plus cette restriction sur la République centrafricaine », a-t-il déclaré.

 

Peu habitué à l’exercice, le président centrafricain a rencontré des journalistes de la presse nationale et internationale. Une rencontre aux résultats mitigés.

 

C’est un président serein et détendu qui s’est adressé à la presse ce matin à Bangui, après avoir reçu la veille toutes les questions que devaient poser les journalistes sélectionnés.

 

Faustin Archange Touadéra est au pouvoir

 

Faustin-Archange Touadéra s’est montré confiant quant à sa coopération avec la communauté financière internationale.

 

« Je pense que nous sommes en bons termes avec nos partenaires techniques et financiers. Il y a eu avec le Fonds Monétaire International une deuxième revue de la Facilité Élargie de Crédit, et nous avons rempli les critères. Nous continuons à travailler pour maintenir cette coopération avec le FMI », a-t-il assuré.

 

Des journalistes toujours en danger

 

Il n’a pas par contre évoqué des questions liées aux préoccupations des journalistes, notamment en ce qui concerne leur sécurité, la subvention aux médias, l’accès aux sources d’information dans les services publics, et l’inquiétude croissante face à l’intelligence artificielle.

 

Pour Antony Moussa, du journal La Fraternité, c’est la déception. « Il n’a pas parlé de la protection des journalistes ni de l’accompagnement en termes de subventions. Cela nous inquiète, surtout en matière de protection », estime-t-il.

 

Un micro symbolise la presse

 

« Il faut rappeler que si l’on parle de démocratie, les médias constituent le quatrième pouvoir. Ce pouvoir doit être protégé, mais ce n’est pas encore le cas. Vous savez sûrement qu’il y a quelques jours, un de nos confrères a été arrêté dans l’exercice de sa fonction. Cela nous préoccupe. »

 

Les journalistes ont souhaité que ce genre d’échange se déroulent plus souvent à l’avenir.

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