
Des pourparlers de paix reprendront cette semaine à Luanda (capitale de l’Angola) entre la RDC et le Rwanda, mais les accords sont souvent violés et la responsabilité fait défaut.
Le blâme est partagé. Les experts appellent à accroître la pression sur le Rwanda pour qu’il cesse de soutenir le M23, tandis que l’insécurité à l’est de la RDC est également attribuée aux échecs des dirigeants de Kinshasa, souvent corrompus et incompétents. Les efforts pour professionnaliser l’armée n’ont pas surmonté les luttes internes.
Les dirigeants de la RDC accusent la communauté internationale d’indifférence face à la crise humanitaire. Malgré des financements importants pour les missions de paix, les efforts pour instaurer une paix durable sont insuffisants et attirent moins d’attention que d’autres conflits mondiaux.
Cette situation permet de rejeter la faute sur autrui, et les cessez-le-feu temporaires ne font que prolonger le cycle de violence. Les États-Unis doivent écouter le désir de changement des Congolais et soutenir des efforts pour désamorcer les tensions tout en élaborant une stratégie politique claire pour la RDC.









