
Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies ont déclaré mardi 13 août une urgence de santé publique en raison de la propagation de la variole du singe (mpox), suscitant des inquiétudes. Le mercredi 14 août, une commission dirigée par l’OMS se réunit pour évaluer si la maladie constitue une menace mondiale.
Des retards de plusieurs mois sont prévus pour les vaccins nécessaires à la lutte contre la propagation de la maladie en République démocratique du Congo (RDC) et dans les pays voisins, tandis que l’OMS envisage de déclarer l’épidémie. Les experts insistent sur l’importance de déclarer l’état d’urgence en raison des obstacles persistants, tels que la disponibilité limitée des vaccins, le manque de financement et la propagation continue de la maladie.
Tamfum (virologue congolais) espère qu’une déclaration officielle permettra d’obtenir davantage de financements pour la surveillance et l’accès aux vaccins en RDC, malgré la pression sur les infrastructures de santé. Selon des sources, seulement 65 000 doses de vaccin devraient être disponibles à court terme, et les campagnes de vaccination ne commenceront probablement pas avant octobre.
Cette année, plus de 15 000 cas suspects de variole ont été signalés en Afrique, avec 461 décès, principalement chez des enfants en RDC, selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies. Une nouvelle souche du virus a provoqué une épidémie dans des camps de réfugiés, s’étendant en Ouganda, au Burundi, au Rwanda et au Kenya, tandis que des cas d’une autre souche apparaissent en Côte d’Ivoire et en Afrique du Sud. Bien que des vaccins aient été approuvés, aucun n’était disponible en RDC, où la maladie est endémique. De plus, le gouvernement n’a pas encore officiellement demandé de vaccins aux fabricants ou aux pays donateurs.









