
L’armée soudanaise n’a pas envoyé de délégation aux pourparlers de paix à Genève, retardant ainsi les progrès vers la fin des hostilités.
Les belligérants soudanais ont conclu les pourparlers de paix à Genève en acceptant d’améliorer l’accès à l’aide humanitaire, avec deux corridors déterminées pour acheminer les ressources aux civils. Toutefois, l’absence de l’armée soudanaise lors de ces discussions a constitué un obstacle aux progrès nécessaires pour mettre un terme à la guerre qui perdure depuis 16 mois.
Les pourparlers, qui ont duré dix jours étaient menés par les États-Unis. Un groupe de médiateurs, représentant des pays tels que l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis, s’est efforcé de négocier davantage d’assistance et de protections pour les civils soudanais touchés par la famine, les déplacements massifs et les maladies. Ce groupe, nommé « Groupe ALPS » (Aligné pour l’Avancement de l’Aide Vitale et de la Paix au Soudan), a annoncé qu’il avait obtenu un engagement pour permettre l’arrivée d’aide par deux corridors.
Les corridors incluent le point de passage d’Adre avec le Tchad vers le Darfour et une route reliant Dabbah à Port Soudan. Les médiateurs ont également noté des efforts pour ouvrir une autre voie via Sennar. « Des camions d’aide sont en route pour secourir les victimes de la famine dans le camp de Zamzam et d’autres zones du Darfour », ont-ils affirmé, insistant sur la nécessité de garder ces routes accessibles et sûres, car la nourriture ne doit pas être une arme de guerre. L’envoyé américain au Soudan, Tom Perriello, a exprimé l’espoir que ces progrès ouvriraient la voie à des avancées futures.









