
La famine a officiellement été déclarée dans la région du Darfour, à l’ouest du Soudan. Depuis le 15 avril 2023, début de la guerre civile (ou guerre des généraux) sévissant dans le pays, des centaines de milliers de personnes déplacées vivent dans des camps.
Les belligérants que sont d’un côté les forces armées soudanaises et de l’autre les forces de soutien rapide doivent se réunir dans quelques semaines pour des pourparlers de paix négociés par les Etats-Unis.
L’acheminement de l’aide humanitaire censée aider les populations les plus vulnérables a été entravée par les parties au conflit qui craignent que des armes puissent être introduites en contrebande avec les denrées alimentaires. Dans un rapport, les Nations-Unies ont accusé les deux camps d’utiliser la famine comme « arme de guerre ». En effet, selon les plateformes France 24 et The New Arab de nombreuses l’arrestation ou le meurtre de travailleurs humanitaires, le nombre restreint des points d’entrées ainsi que la grande lourdeur administrative sont autant de tactiques crées par les parties au conflit pour limiter cette aide humanitaire.
Selon Al Jazeera, les pourparlers de paix à venir pourraient déjà avoir échoué car les deux groupes armés semblent croire en leur capacité à gagner rapidement au lieu de chercher des solutions à long terme. De son côté, un politologue d’Arab News affirme qu’ « Un engagement diplomatique soutenu et une coopération multilatérale sont essentiels pour instaurer la confiance entre les parties et préparer le terrain à un accord de paix durable.









