
Les athlètes tchadiens sont rentrés des Jeux Olympiques sans médailles, mettant en lumière un besoin urgent de préparation et d’investissements dans le sport.
Il était attendu que les athlètes tchadiens rentrent des Jeux Olympiques les mains vides, sans médailles ni réalisations à célébrer. Cette réalité n’appelle pas à des moqueries, mais souligne plutôt une préparation insuffisante et un manque de ressources matérielles et financières. Les représentants du Tchad ont surtout compté sur la chance plutôt que sur un entraînement sérieux.
Les Jeux Olympiques, étant le summum des compétitions sportives, attirent des concurrents déterminés à gagner. Certains supporters semblent ignorer qu’une présence à Paris ne suffit pas sans talent.
Cette absence de médailles révèle un difficile chemin pour un pays qui peine à se faire un nom au niveau international. Elle remet en question le développement du sport au Tchad et met en exergue des obstacles tels que les infrastructures inadéquates et le faible investissement politique dans le domaine sportif.
Le président du Comité Olympique tchadien, Dokony Adjiker, présent à cette compétition, a pu constater le besoin crucial de ressources et d’une préparation adéquate pour le haut niveau. Bien qu’il y ait des talents capables de représenter le Tchad, il reste incertain combien de temps il faudra pour que le pays soit reconnu sur la scène sportive internationale.
Cependant, l’avenir n’est pas entièrement sombre. Les Jeux de Paris marquent un progrès vers de meilleures performances. En particulier, la performance du marathonien Betoudji Valentin, qui a terminé à la 70e place avec un temps de 2 heures, 32 minutes et 11 secondes, mérite d’être soulignée. Cette prestation constitue un point de départ encourageant pour la préparation en vue des Jeux Olympiques de Los Angeles 2028.









